Transport

Les vidéos et textes de nos interventions dans le domaine du transport en 2016.

 

Session du Conseil Régional – 30/06 et 1/07 2016

Intervention de Mona Bras 

Communication relative à la nouvelle offre TGV et TER pour la mise en service de Bretagne à Grande Vitesse en 2017.

L’ambition de l’offre nouvelle TGV et TER pour la mise en service de Bretagne à Grande Vitesse, BGV, en 2017 vise à répondre à une situation d’enclavement de la Bretagne,vue de Paris of course ! et à assurer la diffusion de la grande vitesse au cœur de tous les territoire, enjeu important pour l’économie et l’attractivité de

ceux-ci afin de permettre un développement régional équilibré et de répondre aux besoins de mobilité de la population.

La Région réaffirme ses deux priorités qui sont de rapprocher toute la Bretagne de Paris et de l’Europe et d’améliorer les transports du quotidien. les effets de la grande vitesse sont bonifiés à l’ouest de Rennes grâce à des circulations sans arrêt entre Rennes et Paris. L’ensemble des

gares continueront à être desservies grâce à l’offre supplémentaire en TGV. Cette offre n’existe que parce que nous Région, avons accepté une contribution annuelle supplémentaire de 10 millions d’euros versée à la SNCF dont le principal actionnaire est l’État il faut le rappeler. L’État qui, au regard de son rôle d’aménageur du territoire devrait être le garant de accessibilité équilibrée et solidaire du territoire. Alors qu’ici, l’État nous fait payer notre mise en accessibilité mais, grand seigneur par ailleurs, le même État va engager 27 milliards d’euros pour le nouveau métro de la métropole du Nouveau Grand Paris ! ainsi que les Echos en informent leurs lecteurs.

Ne serait-il pas normal dans une République qui se revendique égalitaire et juste, que la Bretagne ne soit pas maltraitée par rapport au Grand Paris ?

La loi NOTRe d’août 2015 donne de nouvelles compétences à la Région en matière de transports inter-urbains.Cette nouvelle compétence doit être l’occasion de réfléchir à une meilleure coordination des modes de transports tant au niveau des horaires que des correspondances,des tarifs etc. Cette démarche est indispensable pour atteindre les objectifs de limitation du réchauffement climatique fixés par l’Accord de Paris du 12 décembre 2015 intervenu à la suite de la COP21.

La Bretagne étant par nature un territoire peu dense, les Régionalistes estiment qu’elle doit devenir une terre d’innovation pour la mobilité durable tout comme elle l’est pour les EMR. En effet, en Bretagne, en raison de notre maillage de villes petites et moyennes, elles-mêmes au cœur de réseaux plus diffus de bourgs, on ne cantonne pas la mobilité à l’urbain dense.

La mobilité, à coups de métropolisation et de boom numérique high tech, est devenue l’apanage de l’urbain, jusque dans la loi. Un décalage saisissant, qui donne le sentiment qu’on a abandonné les 20 à 30 millions de Français non urbains à leur sort. Les territoires peu denses sont caractérisés par l’éloignement des services de la vie quotidienne et des bassins d’emplois, et font face à des défis inédits tels que le vieillissement de la population ou l’inégalité d’accès à Internet et aux services numériques. Le risque est grand d’assister à des phénomènes d’enclavement de plus en plus marqués, en particulier pour les ménages non motorisés, les pauvres monétaires, les précaires énergétiques, une partie des jeunes et de nos aînés. Pour ces populations, la mobilité est une condition nécessaire à l’inclusion sociale, mais elle est aussi une injonction pouvant s’avérer insoutenable.

  • Dans ces territoires peu denses, la dépendance automobile est une réalité difficile à appréhender pour l’urbain « hyper-agile » des mobilités, qui a désormais l’embarras du choix. Avec ses 20 Milliards d’euros par an de budget, le Métro de Paris dont 20% seulement sont compensés par le prix payé par les voyageurs, est à bout de souffle. Ici, en Bretagne, la voiture est reine, parce qu’on n’a pas le choix. Et si, en complémentarité des cars, bus, TER et TGV, l’avenir de la mobilité durable dans les territoires peu denses, c’était… la voiture ? L’autopartage peut-il devenir LE marché d’avenir des zones peu denses ? Le partage des 2ème et 3ème véhicules des ménages multi-motorisés y permettrait d’assurer le même volume de déplacements, en réduisant de 30% le parc de véhicules nécessaire et de 20% le trafic correspondant. Bolloré fait partie des acteurs qui s’intéressent à cette question derrière laquelle se trouvent des enjeux économiques, écologiques, sociaux et d’aménagement équilibré des territoires dans leur diversité.

 

Session du Conseil Régional – 25/03/16

Paul Molac sur la Mission IV: Transports et déplacements