Santé/Environnement/Energie

Les vidéos et textes de nos interventions dans le domaine de l’ environnement et de l’ énergie en 2017.

 

Session de décembre 2017

Plan de lutte contre les algues vertes 2017-2021

Intervention de Mona Bras

 

Texte:

 

Monsieur le Président, chers collègues,
Je commencerai mon propos par féliciter à nouveau notre vice-président Thierry BURLOT pour son élection méritée à la présidence du Comité de Bassins.
Nous y voyons la reconnaissance du travail à la fois stratégique et de proximité et de concertation de reconquête de la qualité des eaux en région Bretagne puisque la Bretagne est la seule région d’Europe à sortir des contentieux alors que d’autres y entrent. Nous avons osé ensemble la reconquête de la qualité de l’ eau. Nous gagnons ensemble la saison 1.
Nous y voyons l’augure d’un EPTB Breton, un Etablissements public territorial de bassin taillé pourquoi pas et pour des raisons hydrographiques  et géologiques, sur le périmètre des cinq départements bretons.
Nous y voyons pour le nouveau président du Comité de Bassin des responsabilités accrues dans une période où le pilotage opérationnel d’une grande partie des politiques du grand cycle de l’eau a été transféré par l’État aux nouveaux EPCI issus de la loi NOTRe. Le Plan algues vertes 2017-2021 est de fait indissociable de la GEMAPI, Gestion des milieux aquatiques et préventions des risques d’inondations.
Nous savons tous qu’il n’est jamais prudent de s’endormir sur ses lauriers. Concernant les graves problèmes liés à la prolifération des algues vertes, Jean-Yves LE DRIAN président de Région, affirmait dès 2008 « La Bretagne est malade, mais elle se soigne ». Cette lucidité, le travail d’écoute et de conviction, le travail partagé avec les scientifiques, les associations, les agriculteurs, les collectivités ont abouti à des projets de territoires co-écrits et mis en œuvre avec efficacité il faut le reconnaître au regard des résultats. Cependant, la Bretagne reste fragile et malgré la baisse spectaculaire des tonnages d’algues vertes ce deuxième Plan algues vertes était nécessaire et nous savons qu’il faudra encore des efforts partagés  pour aboutir  à des territoires à basses, voire très basses fuites d’azote et échapper à l’épée de Damoclès des ZSCE  ou zones soumises aux contraintes environnementales, en cas d’échec sur tel ou tel territoire.
Le brassage des opinions, des idées, des expertises, y compris scientifiques,  reste lui aussi nécessaire. Nous devons rester vigilants  car si nous savons le problème des algues vertes, nous savons aussi les problèmes, voire les dangers à venir des algues brunes et des algues bleues.
Monsieur le vice-président, en commission, j’ai retenu de votre présentation des bordereaux vous concernant, que la Bretagne devait devenir, le plus vite serait le mieux, le foyer de départ de l’innovation des transitions écologiques. La Bretagne doit écrire sa «success story»  et faire de l’écologie et de l’ agriculture LES leviers  de son développement économique bien sûr, un développement affranchi du dogme de la sainte croissance et impliqué dans une Bretagne bas carbone. L’ agriculture devient alors la meilleure alliée de l’ écologie, capturant du carbone au lieu d’ en émettre, poursuivant activement la reconquête de la qualité des eaux.
Cela transpirait des interventions sur la contribution bretonne à la nouvelle PAC, nous avons la chance d’ avoir deux vice-présidents rassembleurs, Thierry Burlot à l’ eau, l’ environnement, et Olivier Allain à l’ agriculture et l’ alimentation. Des rassembleurs qui incarnent cette révolution en marche qu’ est le PACS entre agriculture et environnement.
Plus que jamais, la production alimentaire en Bretagne doit monter en gamme pour dégager de la  plus-value économique, humaine, sociale et environnementale et nous savons que nous atteindrons cet objectif ensemble.  La question des algues vertes pose la question qualitative et quantitative de l’eau. Il en va de l’image de la Bretagne, il en va des capacités d’accueil de nouvelles populations et de développement d’une économie économe en eau.
Nous voterons pour les projets de territoires algues vertes des huit baies bretonnes. Ce sera de notre part un vote d’adhésion à la démarche et de soutien à la diversité de ses acteurs. Un vote d’ adhésion à cette prise en main de notre destin dans lequel l’ eau tient une place vitale et stratégique. Je vous remercie.

De nouvelles orientations pour la politique régionale de santé

Intervention de Mona Bras

 

Texte:

Monsieur le Président, chers collègues,

Dans la continuité de l’intérêt et du souci manifesté avec constance depuis 2004  par le Conseil régional à l’égard de la santé des habitants de la région Bretagne, nous sommes appelés à débattre de nouvelles orientations proposées par notre collectivité qui entend rester un acteur important des politiques de santé menées sur son territoire.
Nous sont proposées quatre orientations fortes autour de la jeunesse, du vieillissement, de l’accès aux soins de premier recours, et de politiques de santé adaptées aux spécificités territoriales.  Nous ne pouvons qu’y souscrire, comme dit la formule, « toutes choses égales par ailleurs ». Or, tant que le système qui mène la France et la Navarre permettra, voire encouragera les inégalités et les injustices entre personnes et entre territoires, nous subirons la réalité qui se cache derrière les chiffres.
Un exemple concernant la répartition inégalitaire des médecins généralistes : aujourd’hui, alors qu’il n’y a que 120 médecins pour 100.000 habitants en Côtes d’Armor, on en compte 798 pour 100.000 habitants à Paris. La résorption de cette inégalité de répartition des médecins et des problèmes en cascade qu’elle soulève, relève de la responsabilité de l’État, tout comme celle de former davantage de médecins généralistes et de former ceux-ci, dans leur cursus, aux responsabilités du monde entrepreneurial de l’entreprise libérale.
Revenons au bordereau.  La CRSA, Conférence régionale de la santé et de l’autonomie, non seulement soutient les choix stratégiques que vous nous proposez Monsieur le Président,  mais va plus loin en affirmant dans l’avis du CESER, que « le rôle de la Région est essentiel, y compris dans le cadre de la CTAP, pour construire des cohérences d’actions et permettre les échanges d’expériences et de bonnes pratiques. ».
D’une manière générale, l’avis du CESER souligne l’ambition et la démarche d’exigence du Conseil régional en matière de santé.  Car notre volonté est bien de contribuer à organiser une offre de soins accessible et équilibrée sur les territoires, au bénéfice de tous les habitants de la Bretagne, sans exclusion, jeunes, apprentis, travailleurs, femmes, personnes en difficultés, personnes âgées, ruraux, urbains ; tous les habitants de la Bretagne sans exclusion.
Dernier point, Monsieur le Président, les Régionalistes rappellent leur souhait de sortir d’une vision curative de la médecine pour celle d’une approche globale de la santé qui serait celle d’une médecine à la fois préventive, de promotion de la santé, et de soins.
Le projet de santé devrait faire partie du projet de vie : « Vivre, travailler et décider au pays, oui ; mais en bonne santé, et dans un environnement  sain.»
A l’heure de la renégociation avec l’État du PRSE, Plan régional santé-environnement, à l’heure du SRADDET et de la Cop21, du  Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie, à l’heure de la Stratégie Nationale de Santé visant la mise en place d’une politique de promotion de la santé et de prévention concernant notamment les risques environnementaux ; les Régionalistes souhaitent que le lien indiscutable entre santé et environnement, soit une orientation à part entière ; ou, à défaut perfuse d’une manière visible les quatre orientations proposées.
La santé est plus que jamais une question de démocratie, une question de justice, une question d’équité, une question d’avenir, une question d’aménagement du territoire.
Ces remarques exprimées, nous voterons pour ce bordereau.

Session de juin 2017

Rapide explication de vote de Paul Molac dans le débat au sujet des permis miniers en Bretagne: consensus pour demander l’ abrogation.

 

Point d’ étape sur les réflexions du groupe de travail sur la démographie médicale.

Intervention de Mona Bras

 

Texte:

La démographie médicale ne fait pas partie des compétences directes du Conseil régional, mais elle est une question récurrente qui inquiète les citoyens et les élus des collectivités soucieux de l’attractivité de leurs territoires. C’ est une question qui concerne la Bretagne et les Bretons.

Aussi, félicitons-nous que cette question ait été mise à l’étude pour tenter, sans présumer de notre rôle, d’apporter des propositions visant à améliorer la densité et la répartition des médecins généralistes dans la région et aider à régler la question des déserts médicaux. La   méthode   de   travail   adoptée a été rigoureuse : entre diversité des personnes auditionnées et des sous-thématiques évoquées, la Région et le groupe de travail ont montré leur volonté de ne   négliger   aucun   élément   qui   pourrait   être   prépondérant   dans les   politiques   publiques.  

Nous pouvons observer que, d’une manière générale, la régulation appliquée aux pharmaciens et aux infirmiers contribue à maintenir un service de proximité et à mettre en œuvre un service de santé publique préservant une   égalité territoriale d’accès   aux   soins.   Les   dispositions   appliquées   à   ces   dernières   professions   de   santé pourraient inspirer une réflexion pertinente plus globale sur la   nécessité d’une répartition géo-démographique favorisant une égalité d’accès aux soins en Bretagne.

En effet, deux questions sont posées : la 1ère, formons-nous suffisamment de médecins ? En effet, à partir de la comparaison de la démographie médicale entre Paris qui compte 798 médecins pour 100.000 habitants alors que les Côtes d’Armor n’en compte que 120. Il y a là une réalité qui questionne un des piliers de la République qu’est l’égalité. La 2ème, l’ Etat, la République, garantissent-ils l’ égalité d’ accès à la médecine de proximité par une juste répartition de l’ offre sur le territoire ? Nous notons l’amorce d’un début de réponse à ce problème car l’ensemble   des   Unions   Régionales   de   Professionnels   de   Santé   se déclare favorable   à   une   meilleure répartition   des   médecins   sur   le   territoire tout en   souhaitant   que   cette   réflexion   sur   la   démographie médicale soit élargie à l’ensemble des professionnels de santé, en adéquation avec le PRS.

Le   médecin   généraliste   joue   un   rôle   central   dans   l’organisation   des   soins ambulatoires puisque   qu’au   cœur   de la   structuration   des   parcours   de   santé.   Mais   aujourd’hui, cette étude souligne les nouvelles aspirations des jeunes praticiens qui tendent à remettre en cause le «modèle vocationnel» du médecin de famille. La nouvelle génération de médecins est à la recherche d’un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle et ne privilégie plus l’installation en libéral en raison d’une forte concurrence du salariat.

Nous avons pu constater que la « maison de santé », la mise à disposition gratuite de locaux pour médecin libéral, tout comme le « speed dating » de l’installation de médecins étaient davantage des mantras très couteux pour les communes et pour les contribuables, que des réponses réelles à la question lancinante de la démographie médicale.  De plus, la réponse par des Maisons   de   santé pluridisciplinaires peut générer de la concurrence entre communes et déséquilibrer des territoires en entrainant la disparition de pharmacies de proximité…

Enfin, les questions de médecine préventive et de démocratie en santé abordés dans le bordereau précédent santé-environnement devraient être des axes forts de la poursuite de ce travail qui a vocation à inciter non seulement le législateur, mais aussi l’ensemble des professionnels de santé à questionner un modèle de santé de proximité et accessible qui doit évoluer pour répondre aux nouveaux besoins des professionnels certes, mais aussi des territoires et des populations.

 

 

 

Plan Régional Santé Environnement 3 (2017-2021)

Intervention de Mona Bras

Texte:

Ce   PRSE   3   vise   à   agir   en   Bretagne   pour   un   environnement 

favorable  à   la   santé   à   travers   deux   ambitions principales que sont la réduction des   inégalités   sociales, environnementales   et   territoriales   de   santé   ainsi   que l’amélioration de la visibilité et de la territorialisation des actions. Il se décline en 8 objectifs et 24 actions-cadres qui embrassent tous les champs concernés en évitant la dispersion.

L’OMS –  l’Organisation mondiale de la santé (OMS), affirme, je cite : «la santé environnementale comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. Elle concerne également la politique, les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle et de prévention des facteurs environnementaux susceptibles d’affecter la santé des générations actuelles et futures». Au regard de la définition de la santé environnementale nous voyons la transversalité de cette question qui interroge l’ensemble de nos politiques y compris culturelles. 

Monsieur le Président, dans votre introduction à ce document, je note que vous affichez une différence certaine avec le président Donald Trump puisque vous soulignez que l’interdépendance entre l’environnement et la santé humaine   est  aujourd’hui  «bien étayée au niveau scientifique et fait l’objet d’une prise de conscience croissante de la population».

En lien avec le bordereau sur la démographie médicale, nous ne pouvons que souhaiter le   renforcement du soutien public aux actions d’éducation à la santé environnement en Bretagne auprès des jeunes, des lycéens et des apprentis, ainsi que le développement des formations en santé environnement, notamment celles des étudiants et professionnels des métiers de la santé, ainsi que de l’action médico-sociale et sociale.

Cependant, si ce   plan   présente de belles intentions et ambitions,   il n’en reste pas moins que  les   décisions   restent   du   ressort   exclusif   des   services   de  l’État (ARS,   DREAL, DRAAF, Préfecture) et  que les moyens réellement affectés à ce plan sont  très faibles. Ce qui souligne une fois de plus les effets du centralisme et du manque de pouvoir et de moyens des Régions pour pouvoir mener des politiques publiques régionales à la hauteur des intentions et des ambitions, y compris dans ce domaine qui concerne tous les habitants de la Bretagne.

Ce PRSE doit trouver toute sa place dans le SRADDET, dans le futur Grand projet régional, ainsi que dans la COP Breizh. Contrairement au PNSE, le PRSE a su éviter le piège une approche limitée à la réduction de l’exposition aux risques. Il contribue à donner une vision positive de la dynamique santé-environnement, une vision qui donne envie de prendre soin de l’environnement pour améliorer notre santé, notre bien-être et notre qualité de vie ainsi que celle des générations futures.

 

Session de février 2017

Mission V – Pour une région engagée dans la transition écologique

Intervention de Mona Bras

Texte:

Monsieur le Président, Messieurs les Vice-présidents,

Notre Région s’engage encore plus dans la Transition climatique et écologique avec la Cop 21 Bretagne, avec le Carrefour des transitions, avec le Plan Breton pour l’eau et le second Plan de lutte contre les algues vertes.

Après avoir participé au Carrefour des gestions locales de l’eau le mois dernier, je suis de plus en plus convaincue que la question de l’ eau, en termes de quantité, de qualité et d’ accès, va être la question pivot du maintien de la présence humaines et des activités humaines sur la planète au niveau global et au niveau régional, qui est le niveau le plus pertinent pour traiter efficacement l’adaptation des territoires et des populations aux effets du changement climatique.

Nous avons, depuis la dernière session, auditionné les acteurs majeurs de l’éducation populaire à l’environnement en Bretagne, ainsi que le Vice-président Thierry Burlot s’ y était engagé suite à la mise en cause des subventions accordées par la Région à l’ association Eaux et Rivières de Bretagne et la présence de cette dernière au Comité de pilotage du Plan de lutte contre les algues vertes. Il ressort de ces auditions que ressource en eau de qualité, biodiversité, protection de la nature et des paysages sont intimement mêlés aux activités humaines, que sont : agriculture, industrie, urbanisme, déplacements, etc.

Gilles Huet expliquait que les procès de Eaux et Rivières de Bretagne, dont il est le directeur, sont peu nombreux, toujours gagnés, et ne visent que ceux qui se comportant comme des brebis galeuses, éclaboussent l’ensemble d’une profession et d’une région, qui, pourtant, œuvre collectivement à la reconquête de la qualité de l’eau.

Olivier Allain et Paul Molac l’ont rappelé hier, la Bretagne sort de contentieux européens pour avoir retrouvé le bon état de ses eaux. L’effort collectif d’aujourd’hui doit être poursuivi pour atteindre à 100% nos objectifs, et Eaux et Rivières de Bretagne soulignait le décalage entre la réalité d’aujourd’hui qui est plutôt positive et dont nous pouvons être collectivement fiers ; et une représentation qui est restée figée et fixée à un arrêt sur image d’une époque il est vrai encore récente, où les choses allaient vraiment mal.

La biodiversité est le témoin de l’évolution de la vie sur terre, et le témoin vivant du multiculturalisme de la nature, en témoigne l’appropriation bretonne de la pomme de terre, de la fraise, de l’hortensia et autres espèces végétales ou animales venues d’ailleurs parfois très lointains. Les paysages, eux, sont une construction humaine, paysages toujours en mouvement depuis des millénaires avec une accélération depuis un siècle. Biodiversité et paysages, je pense au bocage spécifique qu’est le bocage breton, font partie de nos patrimoines, comme les noms de lieux dont je parlais hier font partie du patrimoine culturel et toponymique de la Bretagne. A ce titre, ils sont une ressource qui n’est pas monétarisée mais qui a une valeur irremplaçable. Ressource et valeur qui sont une des bases de l’identité de la Bretagne et de son attractivité, notamment dans le domaine de l’ économie du tourisme.

Enfin, concernant notre volontarisme dans la transition énergétique, dont les projets et programmes, par exemple SMILE, EMR, territoires à énergie positive, méthanisation, éoliens, etc… font de la Bretagne une région pionnière et exemplaire. Répondre aux défis climatiques et énergétiques c’est non seulement aller vers une société à bas-carbone et dénucléarisée, c’est aussi garantir l’accès à l’énergie et aux besoins thermiques des personnes et des entreprises. Garantir l’accès, car aujourd’hui précarité et fracture énergétique sont aussi des plaies que notre soucis de justice sociale nous impose de soigner.

Enfin, pour conclure, la question de l’économie circulaire et des déchets considérés comme des ressources, notre volontarisme là aussi a été reconnu puisque la Région Bretagne a gagné en 2016 le Trophée de l’économie circulaire. Certains ici, à votre extrême droite Monsieur le Président, dénonçaient la concurrence déloyale d’entreprises de l’Économie sociale et solidaire vis-à-vis d’une économie qualifiée de réelle. Je fais ici le lien entre l’ESS et l’économie circulaire. Des acteurs historiques comme Emmaüs recyclent et revendent livres, vêtements, meubles, électroménager ; objets auxquels ils donnent une seconde vie sans concurrencer les commerces d’articles neufs car les clientèles visées, pas plus que les objectifs ne sont les mêmes. Aujourd’hui, l’économie circulaire est source d’innovation sociale et économique au service de l’environnement, des ressources, des personnes, des territoires.

Cette mission V apporte la démonstration de l’engagement réel de notre région et de ses acteurs dans les transitions climatiques, écologiques, sociales, et au final anthropologiques.

Et nous savons, Thierry Burlot l’a souligné dans son intervention, que le monde agricole, industriel et entrepreneurial prend conscience de la valeur de la biodiversité et de l’environnement comme une plus-value de la Bretagne, cette prise de conscience collective a été exprimée et affirmée lors de l’ AG de Produit en Bretagne qui était vraiment une AG qui fera date tant elle a exploré sans tabou les orientations dans lesquelles l’économie bretonne, l’identité bretonne et au final la Bretagne devaient s’engager en tant que pionnières du XXIème siècle, pour produire aussi de l’espoir et de la confiance dans l’avenir.