Actualités 2018

 

30/05/18

Fermeture maternité de Guingamp: la Conseillère régionale Mona Bras souhaite un moratoire:     article Ouest-France, cliquer sur le lien ci-dessous.

 

(photo O-F)

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/fermeture-de-la-maternite-mona-bras-conseillere-regionale-veut-un-moratoire-5789901

Ouest-France
Publié le 29/05/2018 à 21h16

Dans un communiqué, Mona Bras, conseillère régionale et élue de Guingamp, s’interroge.
Maternité de Guingamp : la fermeture annoncée est-elle irrémédiable ?

La conseillère régionale Mona Bras revient sur la fermeture de la maternité de Guingamp au 1er février 2019. Dans un communiqué, elle plaide pour un moratoire de l’Agence régionale de santé d’une durée de six mois à un an.
En réponse à l’équation bénéfices/risques, justifiant sa décision par le risque d’accidents lors d’accouchements, l’ARS a décidé de ne pas reconduire l’autorisation en 2019 pour la maternité de Guingamp compte tenu de ses difficultés en termes de couverture médicale, liées à la pénurie nationale de pédiatres et d’anesthésistes.

Le directeur de l’ARS affirme : « Le problème est là : les postes sont ouverts mais l’on ne trouve pas toujours de candidat. Pour des raisons de sécurité, une maternité doit avoir 24 h/24 un pédiatre présent ou à proximité. Il manquait 4 demi-journées par semaine à la maternité de Guingamp. Côté anesthésiste, il fallait en recruter en intérim pour les périodes de creux mais, là encore, sans garantie d’en trouver. » Dont acte.

Pourquoi depuis 20 ans, les gouvernements successifs n’ont-ils pas anticipé cette pénurie-catastrophe prévisible ? Pénurie nationale ? Un vieux problème

Anesthésie
Déjà en 2010, dans certaines régions de France, 30 % à 40 % des postes en anesthésie-réanimation étaient vacants dans les hôpitaux publics. De plus en en plus de jeunes médecins préfèrent aller travailler dans le privé, où ils peuvent gagner jusqu’à quatre fois plus.
Pour fonctionner, les hôpitaux sont dès lors obligés d’avoir recours à des intérimaires payés au prix fort, de véritables mercenaires dont les exigences financières provoquent parfois des déséquilibres budgétaires dans les hôpitaux publics…

Pédiatrie
Toujours en 2010, le Pr Alain Chantepie, président de la Société française de pédiatrie, posait le constat suivant : « Avec le taux de natalité le plus élevé d’Europe, la France ne compte qu’un seul pédiatre pour 6 000 enfants, soit trois fois moins que la moyenne européenne et huit fois moins qu’en Italie. Pour garder le nombre actuel de pédiatres dans notre pays, il faudrait en former 600 par an.
Avec le numerus clausus actuel de 275 par an, on est loin du compte. Déjà, (en 2010), la carte de France montre de véritables déserts pédiatriques. Il y a des inégalités terribles sur le territoire ». De plus, « les sondages révèlent que 80 % des pédiatres souhaitent s’installer dans les grandes agglomérations. Cette préférence concerne aussi bien ceux qui choisissent la pédiatrie libérale qu’hospitalière. »

La maternité de l’hôpital public de Guingamp payerait cash l’absence d’outils de régulation de l’installation des médecins qu’ils soient généralistes ou spécialistes ? Payerait cash un numerus clausus qui classe la France parmi les trois derniers des 34 États membres de l’OCDE avec 6 médecins diplômés par tranche de 100 000 habitants quand la moyenne de l’OCDE est à 9,7 ?

Malgré l’augmentation constante du numerus clausus entre 2001 et aujourd’hui, qui nous ramène au niveau des années 70, alors que la population a augmenté et vieilli entre-temps, et malgré le fait que 27 % des nouveaux inscrits à l’Ordre des médecins soient des médecins formés à l’étranger ; nous sommes bien en situation de pénurie organisée doublée d’une absence de régulation des installations… Héritage des gouvernements précédents, la réponse à ces problèmes appartient au gouvernement et aux législateurs actuels.

La maternité de Guingamp, le fusible d’un système à bout de souffle ?

Après une phase de concertation en décembre-janvier 2018, le directeur général de l’Agence régionale de santé de Bretagne a ouvert le 16 mars 2018, la consultation prévue par le code de la santé publique sur le projet de PRS (Projet Régional de Santé) 2018-2022. Durant ces trois mois, les acteurs consultés, dont le Conseil régional de Bretagne, pourront transmettre leur avis sur le PRS avant son adoption par le directeur général de l’ARS.
L’avis du Conseil de Bretagne sera rendu lors de la session plénière des 21 et 22 juin 2018, et force est de constater que le diable se cache dans les détails. En effet, décalage il y a entre la plume de l’ARS qui a rédigé ce document de près de 400 pages, et la décision qui frappe la maternité de l’hôpital public de Guingamp.
Il y est écrit noir sur blanc que, dans le contexte d’une baisse de 11 % des naissances constatée en Bretagne, et d’un maillage hospitalier en adéquation avec le maillage urbain singulier de la Bretagne ; il est proposé de maintenir en l’état le nombre de sites de gynécologie-obstétrique en Bretagne. Concernant plus précisément la Communauté Hospitalière de Territoire (CHT) d’Armor comprenant les hôpitaux de Saint-Brieuc, Lannion, Guingamp, Paimpol et Tréguier ; soit à ce jour 4 sites obstétriques, il est proposé textuellement par l’ARS : « Réflexion sur une recomposition des activités d’obstétrique de ce territoire. » Ainsi qu’une « cible de 3 à 4 sites pour le schéma 2018-2022 du PRS ».

Vous avez dit réflexion ? Chiche M. le directeur de l’ARS, accordons-nous un moratoire !
La conseillère régionale de Bretagne que je suis, rebondit sur cette proposition écrite qui fait partie du document soumis à avis, pour inviter l’ARS et son directeur Olivier de Cadeville à mûrir la réflexion : certes, le Conseil de surveillance de l’hôpital de Guingamp et la Commission spécialisée de l’Organisation des Soins (CSOS) de Bretagne se sont déjà prononcés sur cette fermeture. Mais, la maternité de Guingamp doit-elle être définitivement le « maillon faible » choisit par les autorités pour répondre par sa fermeture à un problème national de pénurie de professionnels ?

Vous avez dit réflexion ? Chiche M. le directeur ! Accordons-nous un moratoire de 6 mois à 1 an pour mener cette réflexion. Mettons-nous tous autour de la table et donnons tout son sens au mot « communauté » de la CHT, Communauté Hospitalière de Territoire d’Armor. Le désarroi et la colère des élus et de la population s’étant exprimés, quittons les postures et faisons le pari de l’intelligence collective pour travailler ensemble autour de l’avenir de ce bien commun qu’est la maternité de Guingamp, et que sont les offres hospitalières et médicales de santé et de proximité. Faisons le pari de la solidarité territoriale hospitalière et médicale afin de maintenir la maternité de proximité de Guingamp qui est techniquement et économiquement viable avec 500 accouchements par an.
La maternité publique de proximité de Guingamp apporte de plus une réelle plus-value qualitative et humaine aux habitants du bassin de vie de Guingamp.
Faisons tout pour ne pas perdre cela !

 

 

3/04/18

La Région Bretagne et le Pays de Guingamp ont signé, le vendredi 30 mars, l’ avenant au contrat de partenariat concernant le projet de réhabilitation de l’ ancienne prison. Il s’ agit d’une aide de 5,3 millions d’ euros pour financer les projets du Pays de Guingamp, dont celui de la réhabilitation de l’ ancienne prison.

Laurence Fortin et Mona Bras (Conseillère régionale du Groupe des Régionalistes et élue de Guingamp), en compagnie du maire Philippe Le Goff et élus locaux, avant la signature de l’ avenant (Photo Ouest-France).

 

 

 

01/02/18

Le Centre culturel breton devient « Ti ar Vro Gwengamp ».

Lena Louarn, Vice-Présidente au Langues de Bretagne, et Mona Bras, Conseillère régionale, étaient présentes lors de l’ AG extraordinaire du Centre, à Guingamp.

13/01/2018

Présentation des Reines du cercle Kroaz Hent de Guingamp

Mona Bras, en compagnie des Reines, et de Rozenn Le Roy (Présidente de la

Confédération Kendalc’h), entre autres, entonne le Bro Gozh ma Zadoù.